SYNTHESE DU RAPPORT N°1 SUR LES MASSACRES DES POPULATIONS CIVILES A BENI-IRUMU-MAMBASA PAR OU EN CONTEXTE DES INCURSIONS DES PRESUMES « ADF » : DU 29 MAI AU 31 JUILLET 2022.
Durant cette période d’étude qui va du 29 mai au 31 juillet 2022 soit en 64 jours, le RCD/K-ML a, à travers son Secrétariat Général Adjoint en charge des questions juridiques et électorales constaté que 396 (trois cent quatre-vingt-seize) personnes avaient été tuées à Beni-Irumu-Mambasa.
151 (cent cinquante une) personnes prises en otage et 50 (cinquante) personnes blessées.
En moyenne, 7 personnes ont été exécutées par jour durant cette période, 3 personnes prises en otage journalièrement et plus ou moins une personne blessée par jour.
Au total 598 (cinq cent quatre-vingt-dix-huit) personnes ont été, de façon directe, des victimes de ces atrocités sur cette période d’étude.
En termes de pourcentage c’est 66% de personnes qui ont été tuées, 25% prises en otages et 9% blessées.
Quant aux dégâts matériels, 457 (quatre cent cinquante-sept) maisons ont été incendiées (soit 7 maisons par jour), 29 (vingt-neuf) motos et 12 (douze) véhicules brulées.
En ces 64 jours il y a eu un total de 34 (trente-quatre) incursions, 15 (quinze) embuscades et 10 (dix) assassinats attribués à d’autres acteurs. Le Secteur de BENI-MBAU a connu le plus grand nombre de crimes, suivi de celui de RUWENZORI puis des Territoires d’IRUMU et de MAMBASA en Ituri.
29 (vingt-neuf) entités ont été attaquées dont certains à plusieurs reprises.
Considérant l’introduction et le corps de ce rapport (à lire en annexe de cet article), tenant également compte de plusieurs propositions qui reviennent souvent et que suggèrent depuis le début des massacres des personnalités et forces vives, le RCD/K-ML à travers son Secrétariat Général Adjoint en charge des questions juridiques et électorales a recommandé dans ce rapport :
Au Conseil de Sécurité de l’ONU :
- De saisir en toute urgence la Cour Pénale Internationale afin que toutes les personnes qui sont sous ses sanctions pour leur implication présumées dans les massacres de Beni-Irumu-Mambasa et celles cités dans lesdits rapports, y soient déférés ou placées par prudence hors d’état de nuire avant de répondre des faits qui leur sont reprochés.
- Tirer toutes les conséquences logiques nécessaires des rapports difficiles entre la population congolaise et les casques bleus de la MONUSCO notamment en accélérant leur retrait qui était déjà prévu pour 2024.
Au Gouvernement Congolais :
- De mettre de côté et livrer à la CPI toutes les personnes citées dans les rapports du Conseil de Sécurité ou placées sous sanctions de cette instance afin de ses conformer à ses propres engagements internationaux prévus aux articles 24 point 1 et 25 de la Charte de l’ONU.
- Construire un système de défense solide, non infiltrée, capable de protéger le territoire Nationalet la population congolaise.
- Prendre des décisions en tenant compte du point de vue de la population (surtout celles concernées) pour qui tout politique est censé rendre service.