Honorables Députés Nationaux et Provinciaux ;
Honorables Sénateurs ;
Mesdames et Messieurs Présidents de partis politiques, et chers Collègues ;
Mesdames et Messieurs les Représentants des Organisations de la Société civile,
Mesdames et Messieurs Membres du Conseil Politique National du RCD/K-ML ;
Honorable Secrétaire Général du RCD/K-ML ;
Mesdames et Messieurs les Présidents Fédéraux, Sous-Fédéraux, cadres et animateurs du RCD/K-ML à la base ;
Chers Camarades, Délégués du parti à ce Deuxième Congrès ;
Distingués invités en vos rangs, grades et qualités respectifs ;
Mesdames et Messieurs ;
Nous voici arrivés à la fin des assises de notre deuxième Congrès que nous avons dénommé « CONGRES DE LA RENAISSANCE ».
En effet, le travail abattu, en un temps record, démontre suffisamment que notre famille politique, le RCD/K-ML, est conscient que devant la complexité des différents défis et l’ampleur de la mission qui est la nôtre, nous devons vite nous relever de cauchemars du passé, nous réorganiser et nous remettre au travail. Là où les autres marchent paisiblement, sans se douter de rien, nous, par contre, nous devons courir, car il nous est urgent et bénéfique de racheter le temps.
Autant que cela vaut pour notre parti, autant il vaut pour notre pays quand l’on considère le retard accumulé par rapport aux autres pays de la région. Le devoir de son redressement pour le bien être de tous nos compatriotes nous appelle et ne peut nous laisser indifférent. Il s’agit là d’un devoir pour lequel chacun de nous doit savoir ce que doit être sa contribution pour un « Congo debout, fort et prospère ».
Mesdames et Messieurs ;
Distingués invités ;
Chers camarades ;
Les précieux résultats qui ressortent de nos travaux prouvent que nous avons compris que, dans notre action politique, nous devons avoir l’habitude d’évaluer le chemin parcouru, de nous remettre régulièrement en question, de nous libérer des contraintes qui nous assaillent et freinent notre élan, de consolider les acquis, de baliser et d’anticiper l’avenir. Benjamin Franklin, un des pères fondateurs des Etats Unis, avait dit “If You fail to plan, you plan to fail”, ”Si vous échouez de planifier, vous planifiez votre échec”.
En ce qui nous concerne, je reste, pour ma part, convaincu que nous avons bien planifié tel que cela ressort dans le rapport général que nous venons de suivre. Les raisons pour lesquelles le Conseil Politique National et moi avions décidé de la convocation de présentes assises, au mois de septembre dernier, ont été rencontrées. Par rapport à la gestion de notre parti, nos textes de base ont été revisités et viennent d’être actualisés. Et par rapport à la gestion de l’Etat, au fonctionnement de ses institutions, au système électoral et à la démocratie, au système de défense et de sécurité, aux questions économiques, sociales et du développement durable, à la moralisation de la vie publique, et autres, des propositions constructives ont été formulées.
Tout en reconnaissant la qualité et la pertinence de ce qui a été fait, je tiens pour vrai, néanmoins qu’au-delà des textes, quelque bons soient-ils, c’est l’engagement personnel et collectif des hommes et de femmes impliquées dans l’action qui détermine le résultat. Si les bons textes ne sont pas appliqués et suivis, ils ne resteront que des lettres mortes.
A cet effet, nous sommes tous appelés, chacun à son niveau de responsabilité, à s’impliquer pour matérialiser toutes les recommandations de notre deuxième congrès. C’est à ce prix là que la RENAISSANCE que nous souhaitons, pour notre parti et le redressement pour notre pays, seront effectifs. Le défi est immense, JE LE SAIS, mais nous devons l’accepter parce que c’est nécessaire quoique difficile.
C’est dans cette perspective que j’accepte d’endosser les lourdes charges de Président national du Parti et m’engage à les assumer avec humilité et responsabilité, bien entendu avec le concours de tous.
En ce moment de clôture de nos travaux, je tiens à remercier le comité préparatoire que j’avais mis en place à la suite de la décision du Conseil Politique National pour la réussite de nos assises. Il a su bien mener, patiemment et méthodiquement, le processus qui nous a conduits jusqu’ici.
Je remercie également tous ceux et toutes celles qui, de près ou de loin, nous ont soutenu aussi bien moralement, matériellement que financièrement. Cette réussite et ce nouveau départ sont aussi les leurs.
Que les éminents Professeurs qui nous ont entretenus sur le rôle des partis politiques et les enjeux démocratiques dans notre pays, sur la décentralisation comme seule alternative pour notre développement et sur la participation des citoyens au contrôle de l’action publique, trouvent ici l’expression de notre gratitude.
Que Dieu nous bénisse tous,
Qu’Il bénisse le RCD/K-ML ;
Qu’Il bénisse notre pays la République Démocratique du Congo
Je vous remercie